Big City Chase étant basé à Montpellier, nous voulions, à travers quelques articles vous emmener sur certains lieux que vous pouvez juger intéressants de visiter lors de votre venue.
Nous ne pouvions donc pas passé au travers de ces magnifiques bâtisses que sont "les folies".
L'apparition de maisons de plaisance dans la région montpelliéraine tient son origine de la montée en puissance, à partir du WXIIe siècle, de la noblesse de robe et de la bourgeoisie d'affaires.
Avoir une belle demeure assure une meilleure visibilité et donc nobles de robe et bourgeois font bâtir.
D'abord en ville où les maisons médiévales laissent place à des hôtels particuliers : hôtel d'Avèze, hôtel de Beaulac, hôtel de Bénézet, hôtel de Castan, hôtel de Castries, hôtel de Magny, etc.
Ensuite à la campagne, dans les villages environnant Montpellier, où ces deux classes émergentes acquièrent progressivement des terres et des seigneuries.
L'étude des compoix (registres cadastraux) de douze villages du diocèse de Montpellier sous l'Ancien Régime montre comment ces deux catégories se partagent la propriété foncière :
Les bourgeois, intéressés par les investissements productifs privilégient les riches terroirs de plaine, alors que les nobles de robe se préoccupent souvent de leur agrégation à l'ordre nobiliaire en acquérant d'anciens fiefs féodaux.
Le domaine de la Mogère a été acheté par Fulcran Limozin en 1707. La construction du château a débuté en 1715 suivant les plans de l'architecte Jean Giral. Depuis le deuxième propriétaire, le château est resté dans la même famille. Il a appartenu entre autres à Jacques-Joseph de Boussairolles (1741-1814) qui fut conseiller à la Cour des Comptes, puis Président de la cour impériale et baron d'Empire en 1813. Il est maintenant géré par le Vicomte Gaston de Saporta. Il se situe 2235, route de Vauguières.
Il a été construit entre 1723 et 17292 par Joseph Bonnier, trésorier des États du Languedoc. Après sa mort, en 1744, la propriété va être en grande partie démantelée.
Le sculpteur Nicolas Sébastien Adam y a travaillé de 1724 à 1726, seules les sculptures extérieures lui sont attribuées. Certaines statues sont toujours en place sur le site, mais les plus belles pièces ont été dispersées, en particulier le portail du château de l'Engarran mais aussi certain éléments de ses façades, à Lavérune, à l'Hôtel Haguenot, au château d'O, au château d'Assas, au château de Fontmagne (Castries) et au jardins de la Fontaine à Nîmes d'où proviennent la majorité des statues qui y sont présentes. Les statues restantes et très abîmées ont été copiées par l'artiste américain Allan McCollum, qui en a fait des répliques en polyester (Les cinq allégories). Elles ont été installées à Montpellier sur l'Esplanade Charles-de-Gaulle, au niveau du Corum, pour l'inauguration de la ligne n°1 du tramway en 2000.
Depuis l'année 2014, un abandon des lieux est dénoncé par un site internet pour traduire le désintérêt de la mairie de Montpellier, propriétaire des lieux. Il se situe Allée Bonnier-de-la-Mosson.
L'édifice est construit vers 1740 pour le fermier général Antoine-Samuel Bonnier, d'une famille de drapiers reconvertis dans la finance. Un Atlas de la conduite de Saint-Clément daté de 1756 montre l'emplacement du château et de son terrain clos de murs. Les jardins, non indiqués sur ce plan, sont vraisemblablement postérieurs. Le nouveau propriétaire prend le nom de Bonnier d'Alco. Un autre membre de la même famille ayant construit le château de la Mosson a pris le nom de Bonnier de La Mosson.
Le château d'Alco est acheté en janvier 1980 par le Conseil général de l'Hérault. Il fait l'objet, entre 1985 et 1989, d'un vaste programme3 incluant la construction de l'Hôtel du département, situé désormais face à lui. Il abrite aujourd'hui un restaurant pour les conseillers départementaux au rez de chaussé ainsi que des bureaux à l'étage. Ses jardins sont accessibles au public. Il se situe Rue d'Alco
Le château d'O
En 1743 Jean-Emmanuel de Guignard, vicomte de Saint-Priest, futur intendant du roi en Languedoc acquiert ce terrain et confie à l'architecte montpelliérain Charles Gabriel Le Blanc le soin de construire l'édifice que nous connaissons aujourd'hui.
Jean Antoine Giral est l'architecte des jardins. En 1762, monsieur de Saint-Priest commande de grands travaux hydrauliques afin de doter le parc de vasques, de fontaines et d'un important bassin propre à y donner des fêtes nautiques.
Après plusieurs propriétaires, le domaine est acquis en 1906 par le Conseil général de l'Hérault. Le château soigneusement restauré et le parc, lui aussi remis en état, abritent aujourd'hui un théâtre de 230 places, un amphithéâtre de 1800 et une salle de spectacle de 600 places . Le domaine est ouvert du mardi au dimanche au public. Il se situe Avenue des Moulins, rond-point du château d'O.
Le Château Levat
Château de la Piscine
À cet endroit s’élevait l’ancien mas de la Peyssine (1435), domaine de chasse appartenant à Charles de Boucicot, conseiller à la cour des comptes de Montpellier. Le mariage de sa fille, Anne, avec Georges de Belleval fait passer le domaine dans leur descendance. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, François Gaspard Richer de Belleval, confie à Jean Antoine Giral, l’auteur de la perspective du Peyrou à Montpellier, le soin de construire le château, sa construction est terminée en 1771.
La propriété passe en diverses mains pour être acquise en 1883 par le collectionneur Alfred Henry Chaber. C’est à cette époque que le nom de l’édifice est transformé en « château de la Piscine ». Le fils d’Alfred Chaber, André, apportera tous ses soins à restituer les jardins à la française dans la première moitié du xxe siècle. C’est sa petite-fille qui veille aujourd’hui sur le château et ses jardins.
Il se situe 129, avenue de Lodève
Le Domaine de Biar
Le roi signe l’acte autorisant la vente de Biar en 1727 par Charles Joachim-Colbert, évêque de
Montpellier et de Maguelone. Le baron Joseph Bonnier de la Mosson, trésorier de la bourse de Languedoc, grand amateur d’art et de science en devient le propriétaire et entreprend des grands travaux.
Nous avons ici choisi de vous présenter la liste de ces demeures qui ont été qualifiées de "folies".
A l'intérieur de la ville de Montpellier :
Le château de la Mogère
Le domaine de la Mogère a été acheté par Fulcran Limozin en 1707. La construction du château a débuté en 1715 suivant les plans de l'architecte Jean Giral. Depuis le deuxième propriétaire, le château est resté dans la même famille. Il a appartenu entre autres à Jacques-Joseph de Boussairolles (1741-1814) qui fut conseiller à la Cour des Comptes, puis Président de la cour impériale et baron d'Empire en 1813. Il est maintenant géré par le Vicomte Gaston de Saporta. Il se situe 2235, route de Vauguières.
Le château de la Mosson
Il a été construit entre 1723 et 17292 par Joseph Bonnier, trésorier des États du Languedoc. Après sa mort, en 1744, la propriété va être en grande partie démantelée.
Le sculpteur Nicolas Sébastien Adam y a travaillé de 1724 à 1726, seules les sculptures extérieures lui sont attribuées. Certaines statues sont toujours en place sur le site, mais les plus belles pièces ont été dispersées, en particulier le portail du château de l'Engarran mais aussi certain éléments de ses façades, à Lavérune, à l'Hôtel Haguenot, au château d'O, au château d'Assas, au château de Fontmagne (Castries) et au jardins de la Fontaine à Nîmes d'où proviennent la majorité des statues qui y sont présentes. Les statues restantes et très abîmées ont été copiées par l'artiste américain Allan McCollum, qui en a fait des répliques en polyester (Les cinq allégories). Elles ont été installées à Montpellier sur l'Esplanade Charles-de-Gaulle, au niveau du Corum, pour l'inauguration de la ligne n°1 du tramway en 2000.
Depuis l'année 2014, un abandon des lieux est dénoncé par un site internet pour traduire le désintérêt de la mairie de Montpellier, propriétaire des lieux. Il se situe Allée Bonnier-de-la-Mosson.
Le château d'Alco
L'édifice est construit vers 1740 pour le fermier général Antoine-Samuel Bonnier, d'une famille de drapiers reconvertis dans la finance. Un Atlas de la conduite de Saint-Clément daté de 1756 montre l'emplacement du château et de son terrain clos de murs. Les jardins, non indiqués sur ce plan, sont vraisemblablement postérieurs. Le nouveau propriétaire prend le nom de Bonnier d'Alco. Un autre membre de la même famille ayant construit le château de la Mosson a pris le nom de Bonnier de La Mosson.
Le château d'Alco est acheté en janvier 1980 par le Conseil général de l'Hérault. Il fait l'objet, entre 1985 et 1989, d'un vaste programme3 incluant la construction de l'Hôtel du département, situé désormais face à lui. Il abrite aujourd'hui un restaurant pour les conseillers départementaux au rez de chaussé ainsi que des bureaux à l'étage. Ses jardins sont accessibles au public. Il se situe Rue d'Alco
Le château d'O
En 1743 Jean-Emmanuel de Guignard, vicomte de Saint-Priest, futur intendant du roi en Languedoc acquiert ce terrain et confie à l'architecte montpelliérain Charles Gabriel Le Blanc le soin de construire l'édifice que nous connaissons aujourd'hui.
Jean Antoine Giral est l'architecte des jardins. En 1762, monsieur de Saint-Priest commande de grands travaux hydrauliques afin de doter le parc de vasques, de fontaines et d'un important bassin propre à y donner des fêtes nautiques.
Après plusieurs propriétaires, le domaine est acquis en 1906 par le Conseil général de l'Hérault. Le château soigneusement restauré et le parc, lui aussi remis en état, abritent aujourd'hui un théâtre de 230 places, un amphithéâtre de 1800 et une salle de spectacle de 600 places . Le domaine est ouvert du mardi au dimanche au public. Il se situe Avenue des Moulins, rond-point du château d'O.
Le Château Levat
Jean-David Levat, fait élever l'édifice en 1763-1764.
De nos jours il a abrité la Chambre des métiers et de l'artisanat de l'Hérault. Il se situe 44 Avenue Saint-Lazare.
Château de la Piscine
À cet endroit s’élevait l’ancien mas de la Peyssine (1435), domaine de chasse appartenant à Charles de Boucicot, conseiller à la cour des comptes de Montpellier. Le mariage de sa fille, Anne, avec Georges de Belleval fait passer le domaine dans leur descendance. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, François Gaspard Richer de Belleval, confie à Jean Antoine Giral, l’auteur de la perspective du Peyrou à Montpellier, le soin de construire le château, sa construction est terminée en 1771.
La propriété passe en diverses mains pour être acquise en 1883 par le collectionneur Alfred Henry Chaber. C’est à cette époque que le nom de l’édifice est transformé en « château de la Piscine ». Le fils d’Alfred Chaber, André, apportera tous ses soins à restituer les jardins à la française dans la première moitié du xxe siècle. C’est sa petite-fille qui veille aujourd’hui sur le château et ses jardins.
Il se situe 129, avenue de Lodève
Dans les communes voisines de Montpellier :
Le Domaine de Biar
Le roi signe l’acte autorisant la vente de Biar en 1727 par Charles Joachim-Colbert, évêque de
Montpellier et de Maguelone. Le baron Joseph Bonnier de la Mosson, trésorier de la bourse de Languedoc, grand amateur d’art et de science en devient le propriétaire et entreprend des grands travaux.
A partir de 1882, le domaine appartient à l’agronome Henri Marès, célèbre pour la découverte de ses traitements des maladies de la vigne. Il était également propriétaire de l’élégant Château de l’Engarran, mitoyen de Biar.
Henri Marès avait rêvé le Domaine de Biar pour sa fille Henriette, à qui il souhaitait offrir cette nature généreuse et originelle. Il n’a malheureusement pas eu le temps de terminer son œuvre et la propriété, tombée dans l’oubli, a subi les outrages du temps. Aujourd'hui, c'est un hôtel.
Il se situe Chemin de Biar, 34880 Lavérune.
Il se situe Chemin de Biar, 34880 Lavérune.
Le château de la Banquière
Aujourd’hui un hôtel. Il se situe à 34130 Mauguio.
Le château de l'Engarran
Il appartient à la même famille depuis cinq générations et fait partie du domaine viticole du même nom en AOC Coteaux du Languedoc. L'ensemble comprenant le château de L'engarran et son parc, avec la fontaine monumentale et les œuvres d'art qui le décorent, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 31 mai 1926. Il se situe Route de Lavérune D5E - 34880 Lavérune
Le château de Bocaud
En 1618, Pierre de Bocaud, le magistrat édifie le château. Il effectue des aménagements qui sont toujours visibles dans la partie ouest du château, où une enfilade de pièces présente un ensemble de boiseries du XVIIe siècle. L’édifice est cependant profondément remanié au XVIIIe siècle. Il se situe dans la commune de Jacou